Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 09:13
Allez, faisons nous plaisir...Ecoutons et contemplons, tout simplement. Histoire de s'arrêter un moment, de respirer, de vivre l'instant présent...



Une autre version de l'Adagio que j'aime beaucoup, celle de Lara Fabian...

Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 07:33
J'ai envie de partager du BEAU, de l'EMOTION.
Alors quoi de plus beau que cette vidéo, où le chant et la danse vont si bien ensemble, dans un seul but : la beauté, l'émotion...



Et pour mieux savourer cette magnifique chanson d'amour, voici les paroles...
Ne me quitte pas

 Jacques Brel

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l'ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je n'vais plus pleurer
Je n'vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Mais
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.
Partager cet article
Repost0
9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 19:57
Pour Hervé, pour tous ceux qui de près ou de loin sont confrontés à la maladie d'Alzheimer...
Et pour le plaisir de vous faire découvrir -ou redécouvrir- deux merveilleuses chansons de Lynda Lemay...
"Tu t'appelles Marguerite"...et sa réponse, son miroir "Je m'appelle Marguerite".
Je ne peux écouter ces deux chansons là sans éprouver une grande émotion...

Même si cela fait un peu long, je vous communique les paroles des deux chansons, elles en valent vraiment la peine...

Tu t'appelles Marguerite, Lynda Lemay

tu t'appelles marguerite
j't'appelle encore la voisine d'en face
quand on etait petites
tu etais la plus jolie de la classe
on revenais d'l'ecole à bicyclette
on s'planquait dans l'sous-sol pour s'faire en cachette
nos petites confidences de fillettes
tu t'appelles marguerite
j'ai nos 23 juin au fond du coeur
on vidait nos pupitres
on faussait un "adieu m'sieur l'professeur"
puis on courait se mettre en maillots d'bain
on plantais l'arrosoir au bord du jardin
pour rire sous les gouttelettes
puis enfin

(REFRAIN):
On regardait de loin
le soleil se coucher
on riait un peu moins
on etait fatiguées
on disait: "regarde bien
le ciel est tout rosé
il fera beau demain
faudra en profiter"
on a la jeunesse et la chance
d'avoir une bonne amie d'enfance

l'enfance a pris la fuite
la revolte t'a frapée de plein fouet
aurais-tu eu trop vite
onze ans et plus de courbes qu'il n'en fallait
tes parents dormaient sur leurs deux oeilleres
rêvant d'une honorable belle carrière
pour toi la tendre chair de leur chair
tes rêves etaient precis
t'avais ta liberté à conquerir
tu avais tant flauri
tu sentais le bon coeur pret a cueillir
les garçons se ruaient sur tes rondeurs
et j'en ai vu plus d'un de tirer des pleurs
mais on riait sous tes gouttelettes puis enfin

( REFRAIN )

Puis un beau soir t'as fait ta valise
t'as dit: "je suis prête"
on s'est promis toutes sortes de bêtises
en riant sous des tonnes de gouttelettes

on a r'gardé de loin
le soleil se coucher
on riait un peu moin
on etait fatiguées
on a dit: "regarde bien
le ciel est tout rosé
il fera beau demain
faudra en profiter"
et tu es partie dans l'silence
ma bonne et seule amie d'enfance

tu t'appelle marguerite
j't'appelle encore la voisine d'en face
t'as la chambre 108
t'es toujours la plus jolie de la place
t'as eu quelques maries et trois enfants
sui viendront p't-être a paques ou au jour de l'an
mais t'as moins de visite
depuis qu'ta memoire a foutu le camp
quand le hasard a j'té nos vieux corps
dans l'même corridor
j'ai senti monter sous mas lunettes
comme une petite marée de gouttelettes

on regardera encore
le soleil se coucher
et si jamais tu t'endors
si t'es trop fatiguée
j'te dirai: "regarde bien
le ciel est tout rosé
il fera beau demain
faudra en profiter"
mais tant qu'tu pars pas dans l'silence
j'vais t'remémorer ton enfance

tu t'appelles marguerite
j't'appelle encore la voisine d'en face
quand on etait petites tu etais la plus jolie de la classe

  Je m'appelle Margueritevieille01.jpg Les minutes s'égrénent, mes heures et mes semaines filent en fumées,
Faudrait qu'j'me souvienne, je ne peux plus m'arreter d'oublier,
J'ai oublié l'adresse de ma maison, j'ai oublié ma veste à la réflexion.
J'ai peur qu'il ne me reste qu'un prénom : Je m'appelle Marguerite.
Mais quel est ce village que je traverse?
Je vais marcher plus vite, j'ai peur que le gros nuage échappe une averse.
J'ai rencontré 2 ou 3 inconnu : des petits effontrés qui m'ont dit salut.
Est-ce que j'les connaissait, je ne sais plus.
Je regarde de loin le soleil se coucher, je ne sais plus mon chemin, je me sens fatiguée.
Si je me rappelle bien quand le ciel est tout rosé, c'est qu'il fera beau demain, j'voudrais en profité.
Mais j'ai de l'esprit en absence, j'ai plus d'ami, j'ai plus d'absence.

Mes heures s'entretuent, mon coeur a des secrets qui me tenaille, mon coprs ne sait même plus si quelqu'un a germé dans mes entrailles.
J'ai perdu la notion du temps qui passe, je me mire dans une vitrine comme dans une glace.
J'ai pas trop mauvaise mise mais hélas j'ai les cheveux en bataille, j'ai oublié de soigner ma coiffure.
Je n'ai même pas mon chandaille, j'ai qu'une chemise de nuit en pleine nature.
Et qui donc est cette femme d'age mur qui se dépêche à descendre d'une voiture. Qui m'agrippe le bras et murmure :

Ne vois-tu pas de loin le soleil se coucher.
Il est tard allez vient, tu es surment fatigué.
Elle me dit regarde bien, le ciel est tout rosé, il fera beau demain, faudra en profiter.
Je t' ai retrouver, t'as de la chance mais faudrait pas q'tu recommence.
Elle m'a réinventé toute une enfance, là sur la banquette.
Elle m'a ramené à la résidence, à ma chambre et enfin de ma fenêtre, on a regarder de loin le soleil se coucher.
On parlait un peu moins, on était fatigué.
On a dit regarde bien le ciel est tout rosé, il fera beau demain, faudra en profiter.
Et là je l'ai reconnue, je pense. Ma bonne et seule amie d'enfance.

Les minutes s'en vont, prennent mes souvenirs comme en otage, j'ai le sommeil d'un poupon mais la nuit noire blanchie mes images.
J'me réveille une photo entre les mains : deux petites filles qui court au bord d'un jardin.
Mais qui sont ces enfants? C'est fou ce que ma mémoire a foutu l'camps.
J'entends glisser dans le corridor de molle chaussures et comme une vie sur mon cerveau mort,
Ya la voix de cette femme qui murmure :

On regardera encore le soleil se coucher et si jamais tu t'endors, si t'es trop fatigué,
j'te dirai regarde bien le ciel est tout rosé, il fera beau demain faudra en profiter.
Mais tant qu'tu pars pas dans le silence, j'vais te remémorer ton enfance :

Tu t'appelles Marguerite,
J't'appelle encore la voisine d'en face
Quand on était petite,
Tu étais la plus jolie de la classe.

 
Partager cet article
Repost0
7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 10:47
J'ai redécouvert avec une émotion particulière cette magnifique chanson de Linda Lemay...Cette chanson sur le handicap, sur la différence, sur l'indifférence, me parle au plus profond de moi.
"Sous ma carapace il ya des idées franches et un coeur à aimer"...Voila une phrase qui rappelle le sens à donner à mon nouveau travail, reconnaitre à chaque personne son individualité, son droit à être respecté, à avoir des idées, et son besoin d'être aimé.
Mais d'une certaine façon, ces paroles ne pourraient elles pas écrites par chacun de nous ? Nous avons tous à un moment ou à un autre l'impression de ne pas être compris "sous notre carapace". Ecoutons nous vraiment ce que l'autre en face veut nous dire, acceptons nous que la personne en face de nous puisse avoir des idées, des besoins particuliers ?
Cela me fait penser à mon Sylvain cette semaine, qui a eu un acte de violence grave envers son frère au collège. Quand il s'en est aperçu, il était trop tard. Il en était bouleversé, bouleversé de "ne pas avoir su se controler face aux attaques de son frère". Mais ce qui l'a le plus bouleversé, c'est qu'au moment où il a voulu exprimer cela, personne n'a voulu l'écouter, entièrement dans l'accusation et la répression. Il s'est senti totalement incompris, comme dans une carapace...

Allez, dégustez cette chanson, ouvrez vos oreilles...et votre coeur !

Paroles Lynda Lemay Anne

Artiste: Lynda Lemay
Chanson: Anne

Bonjour, j' m'appelle Anne, j' voulais juste vous écrire
Mais la main d' la femme qui va t'nir le stylo
C'est celle de Joane, une personne que j'admire
Et qui va tenter d' me traduire comme il faut

Voyez-vous, Joane, elle est pas d' mon troupeau
Mais elle s'intéresse à ce qui s' passe dans ma peau
J' lui rappelle son frère qui a quitté plus tôt qu' moi
Son corps de misère et sa chaise de combat

J' vous vois qui toussez pour camoufler vos rires
Quand j'essaie d' parler et qu' je n' sais que gémir
Quand la main qu' j' vous tends, elle veut pas m'obéir
Et que tristement, j' la r'garde aller et v'nir

N'importe quel détail de la vie quotidienne
Qu' ce soit l' téléphone, les toilettes ou manger
C'est tellement d' travail que ça vaut pas la peine
On finit par vivre entouré d'étrangers

Y en a qui sont là pour gagner leur salaire
Qui poussent nos chaises, nous habillent, nous nettoient
Par chance qu'y a Joane qui est gentille comme une mère
Qu'on dirait qu'elle m'aime et qu'elle est fière de moi

Elle verse quelques larmes quelquefois, à ma place
Quand y a une belle âme qui veut bien s'attarder
Qu'a l'air de comprendre que sous ma carapace
Y a des idées franches et un cœur à aimer

Comme vous, j'ai d' l'humour, mais j' l'exprime autrement
C'est juste que mes rires peuvent sonner comme des cris
J' contrôle pas l' volume de mes longs gémissements
Quand, au cinéma, je m'offre une comédie

Je vois toutes ces têtes devant moi qui s' retournent
J' voudrais disparaître mais je suis tellement là
Un chien dans l' jeu d' quilles, un humain qui aboie
C' toujours à l'horreur que les comédies tournent

Comme vous, j' suis émue d'vant un enfant qui pleure
Comme vous, j' suis déçue quand j'écoute les nouvelles
J' me lève soit de bonne ou de mauvaise humeur
J' suis pas différente en dedans d' ma cervelle

Mais puisque c'est "cérébrale" qu'on la nomme
Cette paralysie qui est ma tache de naissance
Les gens ne m' traitent pas vraiment comme une personne
Y croient que j'ai mal à mon intelligence

Y m' parlent comme on parle à un chat, à une bête
Un peu comme y font avec les vieux séniles
Ce qu'y comprennent pas, c'est que j'ai toute ma tête
Alors que mon corps se tord comme un débile

Des tas d' gens oublient qu'y pourraient m' trouver belle

 


Si j'étais capable de ret'nir mes grimaces
Alors j' m'interdis d' rêver à grande échelle
J'ai que des p'tits souhaits étouffés par mes spasmes

Eh oui, j' m'appelle
Anne, j' voulais juste vous écrire
Merci à Joane d'avoir lu mes pensées
Et d'avoir pour moi bien voulu les r'transcrire
Pour que j' puisse enfin à vous tous me confier

Bien sûr, j' m'attends pas à ce que cette petite lettre
Ne trouve de réponse, à l'exception, peut-être,
De quelques regards qui me perceront mieux
Un petit espoir d'être belle à vos yeux

Des tas d' gens oublient qu'y pourraient m' trouver belle
Y font des détours, ils ont peur de ma gueule
Des tas d' gens oublient, alors moi, j' vous l' rappelle
Je suis là, j'existe ! Ne m' laissez pas toute seule !

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 17:04
papillon-copie-1.jpg
Voici une chanson que j'ai toujours instinctivement aimé...
Et voila qu'elle prend un nouveau sens aujourd'hui, pour de multiples raisons...
Oui il ne faut pas grand chose pour redonner une vraie valeur, une vraie couleur à sa vie...Le foyer est prêt, il ne manque plus qu'une étincelle ! Les graines sont semées, il ne reste plus qu'à OSER...



Presque rien, juste à part
Et venir plus près
D'autres liens d'autres voix
Au moins essayer
L'étincelle qu'on reçoit
Au premier regard
L'étincelle vient de toi
S'envole au hasard
Et peut tout changer

Alors... Ose, (ose) ose (Oooose)
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur

Ose, ose
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs.

Presque rien, un silence
Qu'il faut écouter
Un chemin, une chance
Qu'on peut partager
Pas de doute, pas de peur
Tu peux avancer
Fais ta route
Il est l'heure
Tu dois essayer
Tu dois tout changer

Ose, (okisé séki now, now, now, now....)
Ose (okisé séki now, now, now, now....)
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur
Ose, (okisé séki now, now, now, now....)
Ose (okisé séki now, now, now, now....)
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs.

(okisé séki now, now, now, now....) x2
Presque rien, une route, tu peux avancer
(okisé séki now, now, now, n ow....) x2
Presque rien, un regard, tu peux essayer

Tu peux tout changer

Alors...
Ose, (okisé séki now, now, now, now....)
Ose (okisé séki now, now, now, now....)
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur
Ose, (okisé séki now, now, now, now....)
Ose (okisé séki now, now, now, now....)
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs.
Ose, (okisé séki now, now, now, now....)
Ose (okisé séki now, now, now, now....)
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs
Partager cet article
Repost0
4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 06:56
Je vous partage ce diaporama magnifique, qui m'a été transmis par Sandrine (Sandrine, il faut que tu me redonnes le lien de ton blog s'il te plait !!!!)...On aime, ou on n'aime pas...mais on ne peut pas ne pas reconnaitre l'immense, la prodigieuse créativité de cet homme.
Personnellement, je suis restée subjuguée par ces peintures, et la force qui s'en dégage...
Allez, un petit moment de lacher-prise, on arrête le temps, on prend le temps d'écouter la musique, de contempler les peintures, on se fait plaisir. Petit moment pour se recharger en énergie positive
...

(pour démarrer le diaporama, cliquer sur l'image)

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 15:40
Le temps est gris, froid, pluvieux...Attention à penser à se faire du bien, à rayonner à l'intérieur de nous, à engranger de la chaleur et de l'énergie positive, pour ne pas sombrer dans la mélancolie.
Personnellement, je viens de re-découvrir cette pure merveille : Dante's Prayer de Loreena Mc Kenitth. Je l'ai écoutée en faisant un peu de patchwork, et je peux vous dire que moi qui n'arrivais pas à me réchauffer, qui avais un peu de mal à me sentir bien, me voila toute réconfortée. J'espère qu'il en sera de même pour vous.
Arrêtez vous sur cette vidéo et cette extraordinaire musique, harmonie des choeurs, pureté de la voix, magie des instruments...

Faites vous du bien...Pensez au seul instant présent...

 

 

Allez, je rajoute la version Live, le charme est tout aussi fort ! Allez, encore un moment de plaisir !



Alors, elle n'est pas belle la vie ?????????
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 15:38
Comme d'habitude, j'ai décidé de lutter contre mon coup de cafard, mon petit passage à vide...en POSITIVANT, en utilisant toutes mes ressources intérieures et extérieures, en essayant de mettre en oeuvre l'énergie créatrice qui est ma force.
Voila pourquoi je vais partager avec vous quelques jolies choses, qui font du bien tout simplement.
Pour se rappeler que l'essentiel est de prendre le temps de vivre, de se faire du bien, de faire du bien aux autres, de trouver les petites étincelles de bonheur et de plaisir partout où elles se trouvent.

Alors je vous partage ici cette merveille de poésie, de talent, de beauté, d'émotion. Savourez l'instant, jusqu'au bout. Prenez le temps de vous arrêter un moment...et si vous en voulez plus, rendez vous sur le site
sandfantasy.com...

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 05:09

Ce week-end nous sommes allés au cinéma en famille, voir Le petit Nicolas.
Je vous recommande vivement d'aller voir ce film, que vous ayiez des enfants ou non ! Vous y passerez un excellent moment de fraicheur et de rires.
Les enfants, qui ont lu avidement et adoré tous les livres du Petit Nicolas appréhendaient un peu de voir le film, craignant que l'esprit du livre ne soit pas respecté. Mais ils ont été rassurés : on retrouve parfaitement l'esprit des histoires du Petit Nicolas, le film "pioche" des scènes, séquences, personnages, idées dans les différentes histoires et les enfants sont heureux de retrouver tous ces clins d'oeil.
Les acteurs, adultes ou enfants, sont excellents...
Bref, ALLEZ Y !!!

Et du coup, cela me donne envie d'aller de nouveau plus souvent au cinéma avec les enfants, c'est une activité que nous avions délaissé depuis longtemps et qui permet vraiment de passer un excellent moment de complicité.

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 05:26
Vous avez remarqué que je me fais rare sur le blog en ce moment. Beaucoup de fatigue, une mauvaise sinusite-bronchite qui me met à plat depuis plus d'une semaine, et aussi, trop de choses à la fois, dans ma tête, dans ma vie, dans mon planning...
Alors quand j'ai trouvé ce texte sur le blog d'une
"apprentie maman de jumelles", qui vient de rentrer dans ma communauté "aux bonheurs multiples", je me suis dit qu'il tombait spécialement bien...

L'Éloge de la Fatigue

Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...

Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le coeur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.

Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.

Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.

Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.

Robert Lamoureux


Voici un texte sublime, qui donne un sens à la fatigue, à cette sensation parfois de lassitude que nous éprouvons...On y distingue bien la lassitude liée au vide et à l'ennui de cette saine fatigue que l'on ressent après une journée bien remplie, après s'être donné sans compter.
Je complèterais tout de même :
- Ne pas se laisser envahir par la fatigue, car à un moment l'organisme craque, crie au secours et finit par lacher, c'est ce qui m'arrive en ce moment.
- Savoir dire NON, STOP, plus tard !
- Savoir déléguer...
- Savoir s'accorder des moments pour soi pour se ressourcer, recharger ses batteries...
- Savoir écouter son corps et s'arrêter à temps !
(faites ce que je dis, mais pas ce que je vais...promis, je vais appliquer cela à la lettre !!!!)
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Maman de famille nombreuse...presque zen !
  • : Agée de 48 ans, Maman de 4 garçons (18 ans et des triplés de 17 ans),mais aussi Femme et Educatrice Specialisee, je vous partage mes coups de coeur, mes trucs de maman, mes petits bonheurs, mes découvertes, mes pensées...Ce blog est avant tout un blog d'échange et partage, alors Bienvenue à vous.
  • Contact

Image du Blog nouvellescles.centerblog.netChaque instant est bonheur

A qui est capable de le voir comme tel.

Henri Miller
 

Diapositive1-copie-8

zen-menus-copie-1.jpg

zen recettes