Comme ce début d'année est particulièrement mouvementée pour moi, le stress, la surcharge d'activités, mais aussi le poids de nouvelles
responsabilités, font que...parfois...et bien...je ne suis pas toujours zen avec les enfants.
C'est le moment de ressortir un livre que j'ai lu cet été, et qui m'a beaucoup plus...
Seul le titre me dérange un peu...Le "malgré" me parait un peu négatif...J'aurais préféré "avec ses enfants". Là ça fait un peu, "bon OK
vous avez des enfants, malgré tout restez zen".
En fait ce livre permet de rappeler quelques règles de bon sens pour ne pas se mettre en colère, pour ne pas crier, pour ne pas perdre son
sang froid.
Comment ? Ca ne vous arrive jamais ? Alors ce livre n'est pas fait pour vous...
Mais pour moi, j'ai besoin de reprendre ce livre de temps en temps, comme un piqure de rappel. Car il permet de se souvenir déjà qu'on n'est
pas seul à craquer parfois...et de souvenir aussi qu'il suffit parfois de choses très simples pour rester calme, éviter les sources de colère, s'accorder des sas de décompression.
Morceaux choisis :
Laissez filer les choses sans importance (c'est à dire choisissez vos batailles ou ne faites pas
tout un fromage de tout) :
"La notion de laisser-faire varie selon les individus-certains parents sont maniaque de contrôle, d'autres ne posent pas de limites du tout.
En règle générale, il faut en avoir posé, mais si vous sentez que les vôtres sont source de stress et qu'elles vous irritent, c'est qu'il y a un problème et qu'il est temps de procéder à leur
révision. Cela passe toutefois d'aboird par une redéfinition des grandes lignes de vos valeurs"
A deux doigts de craquer, sifflez un temps mort :
"Evidemment il arrive que l'enfant ne soit coupable que d'un délit mineur, mais que notre état de tension et de fatigue donne à la moindre
boite de céréales renversée des allures de catastrophe absolue. Il est fréquent que l'emportement n'ait que peu de rapport avec l'incident qui l'a déclenché, et qu'il soit très distinctement
attribuable à un état de fatigue, à la façon dont s'est déroulée la journée, ou à l'humeur du moment.
Si vous avez conscience de ne pas être bien disposé, quelle qu'en soit la raison, accordez vous un temps mort, carrément...
Gestion de la colère : les meilleurs trucs des experts :
"-distance : si vous sentez que la moutarde vous monte au nez, extrayez vous physiquement de la situation, que ce soit en reculant d'un pas
ou en sortant de la pièce.
-Respiration : Respirez profondément, lentement, à trois ou quatre reprises. Essayez de vous représenter l'air qui s'engouffre et ressort de
votre corps.
- Essayez de compter jusqu'à dix, littéralement, avant d'agir ou de parler - ça vous procurera un intervalle précieux de ressaisissement. Et
si dix ne suffit pas, essayez jusqu'à vingt. ....Cette technique de gestion de la colère provoque un arrêt, une prise de distance et une certaine temporisation, et prévient toute réaction à chaud
-qu'on aurait probablement regretté plus tard."
"Quand par son comportement, votre enfant vous pousse à bout, interrogez vous sur ce que recèle son attitude. Essayez de dépasser
l'impression qu'il-ne-fait-ça-que-pour-vous-énerver et décelez le sens de son comportement, ainsi que la façon dont vous pouvez l'aider. Ne vous dites pas que votre enfant est un problème mais
qu'il a un problème.
Faites un peu d'analyse
"Bien qu'il soit vain de ruminer sans fin (et négativement) à propos d'une situation et qu'il importe de ne pas trop céder à la culpabilité,
il vaut malgré tout la peine de prendre le temps de réfléchir à ce qui a tourné de travers et pourquoi. C'est particulièrement vrai si vos dérapages deviennent réguliers ou si certains
déclencheurs reviennent constamment provoquer les mêmes querelles. Rejouez vous rapidement la scène mentalement en tâchant de discerner ce qui vous a mis dans cet état et comment l'éviter la
prochaine fois. Si vous êtes globalement stressé, ou s'il se passe qq chose sur un plan plus profond qui a alimenté votre colère en premier lieu -la situation au travail, un problème financier ou
une relation difficile- tâchez de le régler en dehors de la sphère des enfants. Il n'est vraiment pas juste de laisser déborder ses tracas d'adulte sur la façon dont on les
traite.