Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 19:32

compassion.jpgLe 23 avril, c'est la journée de la compassion.

Je vous invite à aller voir le site de cette journée, et à prendre le temps de la découverte. Il y a plein de pépites d'or...

Prenez le temps aussi de regarder cette vidéo, jusqu'au bout. Cela prend 12 minutes, juste 12 petites minutes de jolies graines à semer, à arroser, à cueiller. 12 minutes de sourires, d'étincelles d'espoir.

 

 

Ce terme de compassion n'est pas toujours bien compris. On peut le confondre avec la pitié, ou quelque chose d'un peu condescendant, un peu mièvre...

Et pourtant, à travers ces témoignages, on peut voir que la compassion, c'est avant tout une attention à l'autre...et à soi-même. Et que cette attention à l'autre est source de bonheur pour soi même. Si on la cultive, elle devient naturelle, une façon de vivre.

Cela commence par des choses toutes simples : Sourire, écouter l'autre (vraiment l'écouter, pas en pensant à ce qu'on va faire après ou ce qu'on va dire pour être intéressant !), s'arrêter, prendre le temps pour l'autre.

compassion-2.jpg

Quelques citations trouvées sur le site pour approfondir la réflexion...

"Regarder l'autre à hauteur d'Homme, dans sa totale humanité" Jan Kounen.

"C’est en faisant scintiller notre étincelle que nous offrons, aux autres, la possibilité d’en faire autant » Nelson Mandela

« Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. » Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)

« On peut allumer des dizaines de bougies à partir d'une seule sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant. » Bouddha

« Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. » Ghandi

« La compassion nous enseigne à reconnaître le caractère sacré de chaque être humain et à traiter autrui, sans exception, avec respect, dans un esprit de justice et d'équité. » Karen Armstrong

« Une fois que vous aurez commencé à sentir une compassion authentique pour vous-même, vous sereza capable de l'étendre aux autres. » Karen Armstrong

 

Et si vous avez un peu plus de temps pour lire, et l'envie de démarrer une belle aventure, voici quelques pistes, à partir du livre "Compassion – Manifeste révolutionnaire pour un monde meilleur (Editions Belfond), Karen Armstrong".

Cela donne envie, n'est ce pas ?

Oubliez ce que vous pensiez savoir. Que les choses soient claires : la compassion n’est pas la pitié, qui peut vite se teinter de sentimentalisme ou de condescendance. Elle n’est pas non plus l’apanage des religions – les croyances n’ont rien à voir là-dedans. Elle ne doit pas être un devoir ni une morale, mais un changement radical de conscience. La cultiver ne métamorphose pas en Bisounours docile, mais permet au contraire d’acquérir une force nouvelle. « Ce n’est pas seulement la capacité à diagnostiquer la souffrance, mais celle de la soulager », estime le psychiatre Olivier Chambon. Dans une interdépendance bien comprise – on est tous concernés, on a tous à y gagner. 

 

Ayez confiance. Parfois, nous nous privons d’échanges riches juste par peur : de nous dévoiler, de nous montrer sensibles, de perdre la maîtrise, de nous embarquer sur un chemin inconnu, de ses répercussions…« Oui, il y a un risque à s’ouvrir à la compassion… Mais plus nous nous enterrons dans son terrier, plus nous étouffons », remarque le philosophe Fabrice Midal. Face aux chimères de l’individualisme, soyons sûrs que nous y trouverons notre compte, qu’il y aura de beaux moments à la clé, que le sentiment de vivre pleinement s’en trouvera décuplé.

 

Affichez la règle d’or Traite les autres comme tu aimerais qu’on te traite comme d’autres affichent leur régime amincissant : sur le frigo, la porte d’entrée, en écran de veille ou en porte-clefs... Ou répétez-la mentalement au réveil et au coucher. Plantée dans un coin de la tête, cette petite graine finira par germer.

 

Ne vous mettez pas la pression.Personne ne devient un champion de l’amour impartial et universel du jour au lendemain ! La transformation est progressive, subtile. Il ne s’agit pas de devenir un Saint et de sauver seul la planète ; juste d’y contribuer. Si vous aimez faire la fête, continuez. Mais pas à pas, avec application et ténacité, vous allez commencer à voir le monde sous un éclairage différent.

 

Cherchez l’inspiration. Gandhi, Jésus, Bouddha, Mahomet, Mandela, peu importe. Quelles que soient les cultures, depuis des millénaires, l’histoire est la même : celle d’un être qui, face à l’expérience de la souffrance et du rejet, prend du recul, fait le choix de l’altruisme, et s’engage pour la justesse de sa cause.

 

Revisitez vos peines. Nier sa douleur n’est pas toujours positif. « La souffrance vécue dans nos vies peut nous aider à comprendre combien le malheur d’autrui est profond », dit Karen Armstrong. Prenons Gandhi : c’est sa propre expérience du racisme qui l’a amené à s’engager. Replongeons dans les moments qui nous ont peiné : la mort d'un être cher ; une remarque blessante ; des périodes de solitude, des rejets, des échecs… « Le but n’est pas de se complaire dans l’auto-apitoiement, mais de s’envoyer à soi-même un message d’encouragement et de solidarité. » A l’inverse, pensons à ceux qui nous ont encouragés ou donné notre chance : au boulot, à l’école... Chaque mot, chaque geste compte, pour nous comme pour les autres.

 

Cultivez votre jardin. Impossible d’aider vraiment quand on est soi-même en vrac. « La contagion émotionnelle peut anéantir », avertit le psychiatre Serge Tisseron. Mieux vaut donc d’abord chercher à être bien dans sa peau, suffisamment serein et ancré. Peinture, danse, chant, yoga, méditation… Frottez-vous à une activité qui fait de la place à autre chose que les pensées ordinaires, booste le sentiment de bien-être et de sécurité, puis ouvre à une conscience plus vaste de soi et du monde – sans exclure les côtés sombres. « Souvent, nous attaquons autrui précisément pour les caractéristiques que nous aimons le moins en nous, remarque Karen Armstrong. Si nous nous traitons avec dureté, nous allons probablement traiter les autres de la même façon. Nous avons donc besoin d'acquérir une connaissance plus saine et plus équilibrée de nos forces comme de nos faiblesses », de nos défaillances comme de nos succès. Mettez-les noir sur blanc, si ça peut vous aider.

 

Développez votre attention. Le mental est un petit singe qui saute d’une idée à l’autre. « Pendant une minute, nous ruminons sur l'inefficacité d'un collègue ; l'instant d'après, nous rêvons à nos vacances d'été ! » note Karen Armstrong. Sans devenir « maladivement scrutateurs » de nous-mêmes, observons combien ces réactions sont souvent biaisées et passagères. Et comme elles peuvent vite blesser – quand nous levons les yeux au ciel face à une remarque que nous jugeons idiote, par exemple. Voyons aussi comme c’est pénible quand quelqu'un se comporte ainsi envers nous,« et comme un geste gentil et inattendu peut illuminer notre journée. »

 

Tournez sept fois la langue. Avant de tenir un propos acerbe, essayons de nous demander : « Comment apprécierais-je que ceci soit dit à propos de moi ou des miens ? » De même, faites une fois par jour l’effort, « si vous vous apercevez que vous cédez à un accès de colère ou de jalousie, d’essayer de canaliser ce réflexe instinctif dans une direction plus constructive », propose Karen Armstrong. A chaque fois que vous y parvenez, mettez un euro dans votre tirelire ! A la fin du mois, tâchez d’avoir de quoi vous offrir un gueuleton à la santé de vos bonnes résolutions.

 

Vivez le moment. Nous ne cessons decourir : après un poste, des choses, des gens, en imaginant que notre bonheur en dépend – pour nous apercevoir ensuite que ce que nous désirions si fort n’est finalement pas si merveilleux. « A l’instant où nous obtenons quelque chose, nous commençons à avoir peur de le perdre », remarque Karen Armstrong. La solution : consacrer quelques minutes quotidiennes à contempler ce que l’on a. Un boulot, la santé, une famille, des amis, un peu d’argent de côté... Jusqu’à s’apercevoir qu’une fois assurée une certaine sécurité affective et financière, la plus grande richesse c’est d’être soi-même, bienveillant et ouvert à tout le reste.

 

Choyez votre entourage. Tous les matins, visualisez vos proches. Voyez ce qu’ils vous apportent, comment ils vous relient au monde. Sondez leurs souffrances, souhaitez-leur joie et sérénité, décidez de faire votre possible pour les aider. Puis incluez dans votre méditation quelqu’un que vous n’appréciez pas. Remarquez comment votre esprit se crispe ! Pourtant, d'autres gens aiment cette personne. Menace-t-elle vos intérêts, vous gêne-t-elle, vous donne-t-elle un sentiment d’infériorité ? Comme nous tous, elle a de bons et de mauvais côtés, et aspire au bonheur ; pourquoi lui refuser une bienveillance ? Faites taire votre juge intérieur. Engagez-vous à avoir à son encontre un mot ou un geste aimable.

 

Ecoutez. Vraiment. La communication est partout ; si on visait plutôt la communion ? Ne plus se contenter de rebondir sur les propos d’autrui pour agiter ses propres histoires ou arguments, mais être dans une attitude attentive, généreuse, prêt à entrer en résonance et à « faire de la place ».

 

Elargissez vos perspectives. Avez-vous déjà pris conscience de tous les gens qu’il a fallu pour que vous ayez, par exemple, un petit déjeuner ? Planter et exporter le café, concevoir et commercialiser la cafetière, fabriquer le pain, faire pousser le blé, produire la farine… Un exercice tout bête qui montre combien nous sommes interconnectés, d’un bout du monde à l’autre. De même, face à une situation perturbante, essayons de comprendre les différents points de vue, le contexte qui les engendre et qui les nourrit. « Imaginez-vous au sommet d’une montagne, en train de regarder votre quotidien », recommande aussi Karen Armstrong. Notre entourage, notre pays, son économie, sa politique, son système éducatif… Qu’est-ce qui, avec un peu de hauteur, n’est pas satisfaisant ? Voyons, mais ne fulminons pas. « Nous devons regarder notre communauté avec compassion, et évaluer son potentiel de changement. »

 

Soyez curieux. Souvenez-vous d’une rencontre ou d’un événement qui a bouleversé ce que vous pensiez savoir – d’une personne, d’un pays, d’un phénomène. Beaucoup d’idées préconçues méritent de se frotter à l’altérité. « Commencez par une culture qui vous attire », conseille Karen Armstrong. Livres, films, musiques, voyages… Explorez, questionnez, échangez, jusqu’à «prendre progressivement conscience que tout est plus complexe que les clichés simplistes que nous avons dans la tête. » Autre exercice : « Choisissez l'une des opinions auxquelles vous adhérez le plus – qu’il s’agisse de politique, de religion ou de football. Faites une liste de tout ce qui l’étaye. Listez ensuite les arguments opposés. Cherchez à apprendre des choses, jusqu’à sentir que vous commencez à changer d’avis. » Il ne s’agit pas d’adopter les idées inverses de celles que nous avions auparavant, ni de fermer les yeux devant l’intolérable, mais de développer une méfiance à l’égard des ouï-dire, ainsi qu’une capacité à embrasser le monde dans sa diversité et sa complexité.

 

Devenez acteurs. Socialement, la compassion s’incarne dans la justice, l’égalité, le respect des individus et de l’environnement. Chaque fois que nous achetons ou que nous consommons, nous adoubons un type de monde ; lequel voulons-nous ? Devant un étal, demandons-nous systématiquement d’où viennent les produits, comment ils ont été fabriqués, dans quelles conditions, à qui vont aller les bénéfices. « Si vous ne pouvez aider, au moins ne nuisez pas ! »plaide le Dalai Lama. Idem dans notre vie personnelle : « Comment gérez-vous les discussions et les désaccords ? Passez-vous assez de temps avec vos aînés ? Quelle place dans votre foyer pour l’écoute, l’équité, le partage, la solidarité ? » interroge Karen Armstrong.Au boulot aussi, nous avons une marge de manœuvre. Déjà, si notre boss nous fatigue, n’en faisons pas une affaire personnelle – ses réactions sont aussi le fruit de ses propres difficultés. Puis imaginons un moyen (même tout simple) d’améliorer le cadre de travail, d’humaniser les relations, de promouvoir la coopération. Puis « listez quels seraient les impacts sociaux de votre profession si elle faisait preuve de davantage de compassion. »

 

Fixez-vous un geste par jour. Juste un, pour commencer. Pas besoin qu’il soit spectaculaire : un sourire, une pièce donnée, une place laissée, deux mots échangés, un coup de main à un ami, un coup de fil à un parent, un peu de temps pour un collègue déprimé… Tout ce qui vous ferait du bien, à vous, dans la même situation. Notez-les sur un carnet. Faites le point chaque soir. Vous avez oublié ? Vous ferez mieux demain ! Tenez trois semaines – d’après les neurosciences, c’est le temps nécessaire pour transformer une activité en habitude.

 

Suivez votre cœur. Votre élan vous pousse vers un type d’action solidaire ? Ecoutez-le. « L’empathie n’est pas fondée sur la logique, mais sur la sensibilité, rappelle Karen Armstrong. L’important, c’est de reconnaître la connexion quand elle s’impose à vous. » Lorsque quelque chose vous touche, « amenez son image dans votre esprit à divers moments de la journée ». Puis lancez-vous, car c’est le seul moyen de se transcender. A vos marques, prêts…

Partager cet article
Repost0
2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 06:01

feu-pascal.jpgSamedi soir, nous sommes allés à la Veillée Pascale à Nouan le Fuzelier en Sologne, avec la Communauté des Béatitudes.

Quelle belle soirée de joie, de fête, de prière, de communion !

Bien sûr, pour moi, la Veillée Pascale est un temps important au niveau de ma vie de Foi. En fêtant la Résurrection du Christ, on fête le signe de l'immense amour de Dieu, mais aussi l'espoir, le renouveau, une possibilité pour chacun de nous de renaître.

Le prêtre a d'ailleurs fait une homélie remarquable, où il a comparé deux branches prises dans un même arbre : l'une était morte, l'autre magnifiquement couverte de fleurs. Il a invité à se demander pourquoi cette branche était aussi vivante : la sève y coulait toujours, alors qu'elle ne coulait plus dans la branche morte. Et il nous a invité à faire couler cette sève, en particulier en s'abreuvant sans cesse à la parole.

J'ai beaucoup aimé cette image, car cela me renvoie à une réflexion plus générale : Pour être VIVANT, il faut faire couler la sève...c'est à dire veiller sans cesse à entretenir la source de la Vie. Cela ne va pas de soi, cela demande d'être vigilant.

Il s'agit bien sûr de rester "connecté" à la Parole...mais aussi connecté à toutes formes de vie et de joies : Savoir créer des moments de petits bonheurs, savoir se ressourcer dans la nature, savoir prendre soin de son corps, savoir s'enrichir de rencontres, de découvertes, de culture...et de cultures...

C'est la même chose au niveau du couple. Si on veut que notre amour reste vivant, il faut sans cesse y apporter la sève : savoir se créer des petites surprises, des temps de ressourcement, savoir alimenter notre feu.

 

Mais au delà de cette réflexions, c'est bien d'autres joies que cette soirée m'a amenée:

- J'ai tendance à trouver le temps long à la messe, qui en général ne dure pas plus d'une heure. ici, la veillée a durée 2h30, et je n'ai pas vu le temps passer ! Car chaque instant était porteur de sens, grâce à une animation hors du commun réalisée par la Communauté et les familles qui venaient de faire une retraite.

- J'ai trouvé une Commauté de soeurs  d'une grande diversité d'âges, d'origines, mais surtout dont les visages et les attitudes étaient emprunts de joie, de sérénité, de fraternité. Quel beau témoignage d'une Communauté vivante et jeune.

- Même chose pour l'assemblée. Qui dit que l'Eglise est vieillissante ? Si les familles ne sont pas dans les églises, elles étaient bien là, avec personnes de tous âges, célibataires et familles avec enfants, et même des adolescents.

- Enfin, la Beauté pousse à la prière : Quelle joie de voir ce grand feu allumé dehors, puis toute l'assemblée avançant vers l'église avec les cierges allumés, en chantant. Quelle joie d'entendre ces chants et musiques, à la fois joyeux et harmonieux. Quelle joie de voir cette belle église solognote, plutot moderne, mais où la simplicité et l'harmonie poussent à la prière...

 

Oui, je suis heureuse d'avoir franchi le pas de faire ces quelques kilomètres et de consacrer ma soirée de samedi pour vivre ce moment...Je n'étais pas retournée à une Veillée Pascal depuis au moins 20 ans !

J'y ai trouvé de quoi alimenter mon feu personnel, de quoi être vivifiée et nourrie...et c'est tout le sens de la fête de Pâques.

Partager cet article
Repost0
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 20:46

fragilites-interdites.jpg

Nous avons passé un weekend d'une extraordinaire richesse. Nous avons participité au colloque organisé par l'Arche, à Nantes, sur le thème :

"Fragilités interdites. Fragiles ? et pourtant, que de vie".

 

Impossible de résumer les contenus de toutes les conférences, tant les sujets abordés étaient riches. Impossible de raconter toutes ces rencontres, toutes ces touches d'amour et d'espérance, ces larmes et ces rires.

Alors moi qui suis une fan de mosaique, je vais simplement, telle une mosaique, déposer ici des petites touches de ce qui restera gravé dans mon coeur...


anne-dauphine-juilland.jpeg-Le témoignage de Anne-Dauphine Julliand (auteur de "deux petits pas sur le sable mouillé", dont j'ai déjà parlé ici), cette maman de deux petites filles atteintes d'une maladie dégénérative très grave. Depuis la dernière conférence, son témoignage a encore gagné en profondeur, en richesse, en joie...Quelques touches :

 

 Si on ne peut pas donner des jours à la vie, on peut donner de la vie aux jours.

Il faut saisir l'instant présent. Je n'ai pas choisi les épreuves, mais je peux agir sur la façon de vivre ma vie.

Je suis le Capitaine de mon âme.

 Il ne suffit pas de s'aimer. Il faut DECIDER de s'aimer.

Ma foi ne m'a pas empêchée de souffrir, mais c'est la lampe frontale sur la montagne, la lumière pour éclairer le chemin.

 

- Les témoignages plein d'humour et si forts de Philippe Pozzo di Borgo et de jjean-baptiste-hibonean-Baptiste Hibon, tout deux lourdement handicapés et pourtant porteur de tant de force, de vie, d'amour, d'humour. Quelle leçon de vie !

 

 

 

 

philippe-pozzo-di-borgo.jpeg

 

 

 

 

 

- Cette évocation par Emmanuel Faber, Directeur du groupe Danone, de "la source" : son frère, porteur d'un handicap psychique, vivait en montagne, et chaque jour, l'appelait, où qu'il soit dans le monde, pour lui faire écouter le chant de la rivière et des oiseaux. Cela nous rappelle de savoir toujours revenir aux choses simples et pourtant essentielles : nos racines, le bruit de la nature, notre source...

- Cette émotion lors du témoignage de Jacques Lecomte, grand psychosociologue, spécialiste de la psychologie positive. Il a évoqué ses profondes blessures d'enfance, et l'émotion est venue le submerger, jusqu'aux larmes, devant un public de 1300 personnes. Découverte profonde pour moi que chacun, même apparemment si fort, porte ses propres fragilités...et cela nous rappelle que toutes les personnes que nous cotoyons, pauvres ou riches, puissants ou non, portent leurs fragilités...

 

...et puis...quelques images...en vrac...


- cette fresque murale où chacun pouvait écrire un mot, une phrase, un ressenti sur un post-it, formant alors une émouvante mosaïque...

colloque-fragilites-008.JPGcolloque-fragilites-011.JPG

- A propos de mosaïque, cette petite fresque en mosaïque réalisée le samedi après midi par un petit groupe lors d'un atelier : regardez quelle bonne idée, ces pièces de puzzle imbriquées les unes dans les autres, permettant un travail collectif sur une oeuvre commune !

colloque-fragilites-014.JPG
- Ce magnifique patchwork de mains  exposé : tout un symbole, cet arbre de mains, toutes différentes, avec chacune leur richesse et leur spécificité, comme la foule rassemblée...

colloque-fragilites-001.JPGcolloque-fragilites-003.JPG


- L'image, lors de la veillée de samedi soir, de cette table dressée sur la scène par des jean-vanier.jpgjeunes de l'Arche, avec nappe, fleurs, verres...pour inviter Jean Vanier, ce grand bonhomme, fondateur de l'Arche, à venir les rejoindre. Et ce grand bonhomme qui s'assoit sur la table, et commence à parler, en toute simplicité...et qui s'adresse à une jeune handicapée assise à côté de lui, en lui disant combien elle était belle et importante...


- Toujours à la veillée, ces danses mêlant personnes valides et personnes handicapées, avec une telle harmonie, une telle beauté...

- Et cette chorale de SDF, "au clair de la rue", créée par ces personnes en grande précarité pour chanter lors des enterrements de leurs compagnons d'infortune, qui vient nous chanter quelques airs et nous faire chanter...et la foule qui reprend en choeur, qui se met à danser, les couples qui valsent dans les allées...Et Jean Vanier, qui vient rejoindre cette chorale et chante avec eux "la tendresse"...

colloque-fragilites-007.JPG

- Le sourire de Benjamin, jeune adulte handicapé, qui, tout au long du weekend, a assuré, avec Maëlis, jeune assistante de l'Arche, les présentations...tout d'abord avec trac, puis tellement heureux sur scène..."C'est cool" !

colloque-fragilites-012.JPG

- Le concert de piano donné par la magnifique Elisabeth Sombart, qui termine par un Ave Maria, avec cette immense foule de 1300 personnes qui fredonne, tout bas, tout en douceur et en harmonie. Quelle émotion !

elisabeth-sombart.jpg

- La messe, pour finir, le dimanche après midi, avec cette même table dressée sur la scène, la même table dressée la veille par les personnes handicapées pour accueillir Jean Vanier, cette fois dressée pour célébrer l'Eucharistie, dans la joie et la beauté. Et à la fin de la messe, pendant le joyeux chant d'envoi "Prends le Large",  cette femme en fauteuil qui commence à onduler dans l'allée avec son fauteuil, pour finir en dansant carrément !

- et ces sourires, et ces rires, et ces larmes...et ces personnes qui se parlent, en toute simplicité, ces rencontres...

 

- et aussi ces quelques petites victoires sur moi-même, qui ai tant de mal à aller vers les gens, et qui ai osé aborder quelques personnes (même importantes) pour leur poser des questions...

 

Oui, après ces deux jours, j'ai de la joie dans le coeur. Je suis "gonflée à bloc". Envie de VIVRE, d'oser prendre le large...

Fragile ? et pourtant...QUE DE VIE !

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 16:23

Je viens de vivre deux jours très riches en rencontre et en enseignements.

En effet, j'ai eu la chance de recevoir le Père Jean-Marie Petitclerc (frère de mon beau-frère), venu sur Orléans assurer deux conférences.

L'une dans une association "catho" d'Orléans, la Laurentia sur le thème : "réussir dans la vie ou comment réussir sa vie".

L'autre que j'avais organisé pour les étudiants de ma promo sur le thème : "La violence en institution".

Deux conférences complètement différentes, avec un public complètement différent, et pourtant, dans les deux cas, un auditoire passionné par cet orateur hors pair.

 

Voici, avant de présenter dans un autre article quelques idées fortes sur la violence des jeunes, la conférence sur "comment réussir sa vie".

Je retiendrai particulièrement le s trois pistes pour aider nos enfants à "réussir leur vie" :

1) Il y a deux grandes catégories de personnes : les TPMG et les TVLA.

- les TPMG, "Tout Pour Ma Gueule"  construisent leur bonheur autour de leur personne, en amassant des biens. Ce bonheur ne franchit pas le cap de l'épreuve.

- les TVLA : "Tourné Vers Les Autres" ont compris que leur bonheur passe par le bonheur des autres et construisent leur bonheur  dans la relation. Ce bonheur là passe le cap des épreuves...

Nous devons aider nos enfants à construire leur bonheur

en étant plutôt TVLA que TPMG.

 

2) Apprendre à s'engager dans la durée :

Dire 1 oui, c'est dire 1000 non. On peut passer sa vie à dire : "demain je m'engagerai auprès des autres".

C'est en faisant des vrais choix qu'on peut construire un projet de réussite.

 

3) JM Petitclerc raconte la parabole des trois tailleurs de pierre, à qui un passant demande ce qu'ils sont en train de faire.

Le premier répond : "bah tu vois bien, je taille des pierres !"

Le deuxième répond : " bah tu vois bien, je construis un mur"

Le troisière répond : "Moi, je construis une cathédrale".

Il est fondamental de donner du sens à son quotidien

afin de mettre sa vie en perspective.

 

Allez, maintenant que je vous ai donné l'eau à la bouche, voici la totalité de la conférence...

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 17:06

Thalie a décidément de merveilleuses idées, et est une personne pleine de ressources.

Elle m'a fait découvrir la possibilité de créer son propre calendrier de l'avent, à partir du site advientos.

Alors je me suis lancée, et vous propose mon calendrier de l'avent personnel.

Dès aujourd'hui vous pouvez ouvrir la première fenêtre. Et chaque jour vous pourrez revenir pour découvrir des surprises, des petits instants de bonheur, car c'est le thème que j'ai voulu donner à ce chemin vers Noël.

Car n'oublions pas que le temps de l'Avent est un temps d'attente, mais surtout de préparation de notre coeur pour accueillir la Joie de Noël. Et j'ai envie de m'y préparer en apprenant chaque jour à m'ouvrir un peu plus au bonheur.

Je mets ce calendrier en page, afin que vous puissiez y accéder plus facilement chaque jour.

 

avent67.jpg

 

Bon Avent, bon chemin parsemés de petits bonheurs...

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:24

serenite.jpg

Voici un texte trouvé dans une église de Laval, lors de mes périgrinations estivales en Bretagne:

 

Vis le jour d'aujourd'hui.

Dieu te le donne : il est à toi.

Vis-le en lui.

 

Le jour de demain est à Dieu, 

il ne t'appartient pas.

 

Ne porte pas sur demain le souci d'aujourd'hui.

Demain est à Dieu : remets le lui.

 

Le moment présent est une frêle passerelle :

si tu le charges de regrets d'hier,

de l'inquiétude de demain,

la passerelle cède et tu perds pied.

 

Le passé ? Dieu le pardonne.

L'avenir ? Dieu le donne.

Vis le jour d'aujourd'hui en communion avec lui.

 

Trouvé sur une petite soeur du Sacré-Coeur, tuée en Algérie le 10 novembre 1995.

J'ai eu envie de partager ce texte aujourd'hui après une prise de conscience : depuis quelques jours, je suis soumise à de nouvelles attaques, bassesses et dérobades de la part de mon ex (et oui, tout ceci n'est pas terminé), qui pourraient largement me démobiliser, ou au moins me porter un coup au moral, m'inquiéter, me tracasser ou simplement m'agacer. Et bien, non, même pas, PLUS MAINTENANT !!!! Et en réalisant cela (Tiens, cela ne m'atteint pas, même pas un tout petit peu !), je m'aperçois à quel point je peux enfin m'approprier ce texte, du fond de mon coeur. Enfin je peux vraiment vivre cela en toute vérité, en toute sincérité.

Je m'aperçois que les petits soucis du quotidien, les inquiétudes que toute mère peut éprouver vis-à-vis de ses enfants, mais aussi les mesquineries et manipulations de mon ex envers moi et mes enfants, ne m'atteignent plus au fond de moi comme avant. J'arrive à ne plus ressasser mes soucis, à ne plus ressentir ce poids dans ma tête et dans mon ventre, cette ombre noire qui plane parfois sur sa tête .

Bien sûr, il y a des soirs plus difficiles : un conflit avec un enfant, un mail particulièrement désagréable, un nouveau report dans l'interminable procédure de divorce, une décision importante et difficile à prendre. Mais je prends peu à peu le réflexe, dans ce cas là, de déposer mon fardeau, de le remettre à Dieu. Cela parait tout simple, un peu trop facile n'est ce pas ? Et pourtant, déposer son fardeau permet déjà de le formuler, de le verbaliser, donc de le regarder en face, avec lucidité et clairvoyance. Et cela permet aussi de prendre de la distance...La Foi permet ensuite de se dire qu'on ne porte pas ce fardeau seul...

Oui je peux le dire, ma Foi  me permet de vivre le jour d'aujourd'hui, en confiance, sans naîveté et sans fermer les yeux sur la réalité, mais en acceptant de lacher-prise , tout simplement. 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Maman de famille nombreuse...presque zen !
  • : Agée de 48 ans, Maman de 4 garçons (18 ans et des triplés de 17 ans),mais aussi Femme et Educatrice Specialisee, je vous partage mes coups de coeur, mes trucs de maman, mes petits bonheurs, mes découvertes, mes pensées...Ce blog est avant tout un blog d'échange et partage, alors Bienvenue à vous.
  • Contact

Image du Blog nouvellescles.centerblog.netChaque instant est bonheur

A qui est capable de le voir comme tel.

Henri Miller
 

Diapositive1-copie-8

zen-menus-copie-1.jpg

zen recettes